L'actus
du Pro Bono
Guénola Lecerf, son expérience du Fonds de Compétences
Guénola a bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de notre programme, le Fonds de Compétences. Elle témoigne de l’intérêt du dispositif.
Manon Philippe
4 oct. 2023
Le Fonds de Compétences est un dispositif initié par Pro Bono Lab en 2021. L’ambition ? Développer la pratique du bénévolat et du mécénat de compétences au service de petites et moyennes associations. Le Fonds de Compétences couvre les besoins associatifs dans les domaines de la stratégie, des ressources humaines, de la communication et du développement des ressources financières.*
Peux-tu te présenter et me parler de la Canopée ?
Je suis Guénola Lecerf. Je travaille à la Canopée depuis deux ans et demi, un mois après l’ouverture de ce lieu. La Canopée c’est un habitat partagé pour adultes porteurs d’un handicap mental. La Canopée c’est un projet monté par les parents d’un d’entre eux à Bondue, dans le nord de la France. L’objectif est de proposer un lieu alternatif en dehors du domicile familial ou de l’hôpital. L’accent est mis sur la permaculture, qui constitue une activité journalière pour les six habitants porteurs d’un handicap mental. Concilier habitat partagé, handicap et permaculture, c’est assez innovant. Je suis co-responsable de ce lieu de vie : je m’occupe des « compagnons » dans la vie quotidienne, de la vie communautaire (l’organisation d’évènements, d’anniversaires…), mais aussi des aspects plus administratifs tels que la communication, les ressources humaines, l’accueil des publics. Une particularité à souligner : je vis avec une partie de l’équipe sur place dans cet habitat partagé. Nous sommes cinq salariés dont un permaculteur, l’équipe est complétée par deux alternants et un service civique.
Qu’est-ce qui a motivé ta demande d’accompagnement dans le cadre du Fonds de compétences ?
Être co-responsable de la Canopée, c’est aussi prendre en charge des missions administratives, notamment la communication du lieu. Ce n’est pas un domaine dans lequel j’ai été formée dans le cadre de mes études. J’ai toujours géré la communication, mais je savais qu’il y avait des façons de mieux faire, d’être mieux organisée. J’ai donc fait appel à Pro Bono Lab, en pensant à plusieurs besoins : stratégie de communication, gestion du réseau bénévole et demande de subvention. Finalement, nous avons priorisé la communication, sur les conseils de Pro Bono Lab et cela a été le fil rouge de la mission d’engagement des volontaires.
Qu’as-tu pu en retirer ?
C’était un véritable coup de boost pour me recentrer sur la communication de la Canopée. Cécile et Anais m’ont aidée à prendre du recul, m’ont conseillée. Elles m’ont donné la motivation d’avancer, et des clés de travail : des conseils pour adapter les messages en fonction des publics, un calendrier prévisionnel, des outils de communication pour les newsletters et les réseaux sociaux, des conseils pour mobiliser l’équipe sur ces sujets. C’est plus clair, et j’appréhende désormais sereinement et facilement la communication.
Parle-nous des contacts et des relations que tu as entretenus avec les volontaires missionnées sur le sujet ?
J’ai beaucoup aimé collaborer avec Anaïs et Cécile. Elles ont pris le temps avec beaucoup de bienveillance de s’assurer que leur travail répondait bien à mes besoins. Nous avions des contacts réguliers par téléphone, et j’ai senti qu’elles se sont réellement intéressées à ce que nous faisions à la Canopée. Cécile a récemment partagé une de mes annonces sur Linkedin ! Nous avions toutes les trois des parcours différents mais cela a parfaitement fonctionné. De mon côté, je leur ai envoyé une newsletter sur laquelle elles m’avaient aidée à travailler. On garde le contact !
Un dernier mot pour des associations qui souhaiteraient bénéficier d’un accompagnement similaire ?
Le diagnostic réalisé par Pro Bono Lab m’a dans un premier temps permis de dresser un premier bilan sur mes besoins, et de les prioriser. Avoir un regard extérieur à celui de la structure, des personnes neutres qui prennent le temps de nous accompagner sans connaître du tout le projet, c’est très riche !
*Les modalités d'accompagnement sont variables, elles s'adaptent aux disponibilités des volontaires et de l'association. L'accompagnement dure en moyenne 2 à 3 mois, le temps d'engagement moyen des volontaires est de 2 jours.